Après la visite du studio, petit passage par
le coté technique de Radio Vinci Autoroutes, avec en premier le coin production,
qui comprend 2 parties :
Tout d'abord, les 2 cabines ; la première
sert à enregistrer les chroniques, ou encore les interviews d'invités de la radio, entre
autres. Le
second est une cabine de prise de son plus spécifique qui permet de faire de la
production (jingles, pub, promos partenaires), utilisée donc principalement par
le comédien quand il est présent à la radio.
Ensuite, il y a la régie, entièrement
numérique. Il n'y a donc aucun signal ; à partir du moment ou ça rentre dans la
console, le signal est transporté en numérique dans toute la régie. L'équipement
y est semblable à ce qu'on retrouve dans les studios de production radio, voire
de production tout court également : une console Yamaha O2R, ProTools pour le
montage sonore, des périphériques externes...
Autre élément incontournable dans un
studio de production : plusieurs disques d’illustrations musicales et de
bruitages, crées et composées par des sociétés d’édition musicale spécialement
pour la production sonore. Ici, on y retrouve une très grande quantité de
disques dans tous les styles (musette, trip-hop, rock, techno hardcore….)
Inutile de préciser qu’il y en a qui sont plus utilisés que d’autres...
Tous ces outils permettent de produire
l’habillage de la radio, mais également des promos antenne pour les partenaires (ex :
festivals et opérations en région), et même, en complément d’activité, pour des
clients externes (pour du sponsoring sur l’antenne, ou d’autres médias).
Le CDM
Petit passage ensuite par le CDM (Centre
de Modulation), que l'on peut surnommer "le coeur de la radio" (ou le cerveau
aussi) ; tout ce qui est produit et diffusé à l'antenne passe ici. Le son y est
traité, mis en forme et mis à disposition.
Le CDM comprend plusieurs machines : le
serveur matière, les diffuseurs, les cartouchiers, le traitement audio, le coeur
de diffusion automatique, le coeur du réseau informatique de la radio, de la
téléphonie...
La "régionalisation" des infos trafic
sur une partie distincte du réseau, se passe ici : « Quand on veut donner une
information sur un secteur précis de l’autoroute, que ce soit Orléans, Rennes ou
Bordeaux, ça passe par ici, et c’est ce matériel qui va orienter le journaliste
aux bons émetteurs du réseau Radio Vinci Autoroutes » nous explique
Philippe, technicien à Radio Vinci Autoroutes.
On y retrouve également le départ réseau
de tout ce qui est information trafic du PCI de Cofiroute, et du centre
d’information du CCT d’ASF (pour Nantes et Bordeaux), ainsi que les encodeurs
qui acheminent le son via un réseau informatique jusqu’aux émetteurs.
La diffusion automatique, sous A2I,
comprend des serveurs matière (pour les piges et archives), et une partie « hors-antenne »,
qui enregistre l’antenne pour les piges CSA, les diffuseurs et cartouchiers… La
programmation, préparée à l’avance par Hélène Valéro (directrice de la musique),
est contenue dans ces serveurs, qui contiennent les éléments qu’elle
programmera.
Le fonctionnement du CDM et de la radio
est donc, en quelque sorte, réparti entre chacune de ses machines.
« Chacune d'entre elles a un rôle bien précis dans la chaîne de traitement de
l’audio, et dans la chaîne technique de la radio. Et c’est une technologie qui
évolue tout le temps. Entre la configuration qu’on avait il y a 12 ans, et ce
qu’on a aujourd’hui ici il n’y a pas photo. Le matériel a un peu évolué. Il y a
quand même des machines qui sont toujours la depuis le début, d’autres qui
évoluent car leur rôle devient de plus en plus important. D’autres le sont
moins, donc on se permet de garder du matériel qui fonctionne et qui est
prouvé. »
Et parce-que toutes ces machines
chauffent, pour qu'elles puissent fonctionner de façon optimale, la température
dans la pièce est réglée à une dizaine de degrés, aussi bien en été comme en
hiver. En cas de plantages, le CDM possède également une machine de secours, qui
va récupérer un « ultime secours des bases de données »